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le blog a blag de bekkouri

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25 décembre 2007

Un examen en profondeur

Je dois avouer que je suis assis inconfortablement, ce n’est pas la chaise qui est inconfortable mais c’est mon corps qui refuse de se redresser et de prendre une position confortable, une sorte de réflexe inconscient me rappelant que je suis entrain de passer un examen et non de siroter un jus d’ananas sous le soleil des tropiques.

Devant moi une page presque blanche qui demande à être remplie, le sujet de l’examen est de décrire ce que je ressens à ce moment même, mais par rapport a quoi ? pour l’instant je ne sais pas, en fait ,a cet instant tout me semble confus, ma tête bouillonne, mon cerveau est proie au chaos, le stylo dans ma main est immobile, je me sens comme une statue figé regardant le temps défiler a grande vitesse,

Cinq longues minutes plus tard, je sens l’inspiration affluer, je prends une grande inspiration, je secoue ma tête, et là, parmi les idées poussiéreuses et inutiles, dans cette minuscule bibliothèque désordonnée oû habituellement sommeille l’idiotie et l’inertie totale, une idée originale éclore et voit le jour, une illumination salvatrice : je vais décrire ce que j’endure et je ressens durant cette examen, je sais, l’idée n’est peut être pas très originale mais au moins c’est un début.

Quelques phrases plus tard, je me rends compte que le plus dur a été fait, j’ai rempli la page et j’ai vidé mon cerveau, je suis content, je me sens comme libéré, je trouve ma chaise bien confortable tout a coup, je dois dire que ça  m’a fait du bien de parler de l’examen pendant l’examen, oui c’est un jeu de mots pas très réussit j’en convient mais difficile de passer a coté surtout que c’est pas tous les jours qu’on tombe dans une situation pareille.

Ayant presque fini et voyant le fameux bas de page si redouté arriver comme un TGV en retard, je conclus avec une dernière phrase et je mets un point final.

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13 décembre 2007

le château de mer de safi. risque d'effondrement

Patrimoine culturel et historique de la ville de Safi «  le château de mer » est une forteresse construite par les portugais au 16 éme siècle.

Appelé a l’époque « Castello Novo » ou château neuf, il fut bâti en 1523 sur les ordres du roi portugais jean III, se dressant sur un emplacement stratégique en l’occurrence la falaise littorale Amouni, il avait joué plusieurs rôles notamment militaires et commerciales.

Il servait entre autre à défendre l’entrée nord de l’ancien port et jouait aussi le rôle de résidence pour le gouverneur portugais, il fut utilisé également comme résidence par les sultans et princes ALAOUITES lorsqu’ils séjournaient dans la ville de Safi.

Classé monument historique par le dahir du 7 novembre 1922, le château de mer de Safi est devenue aujourd’hui un site touristique, chaque vendredi il ouvre ses portes gratuitement aux visiteurs locaux et aux touristes étrangers.

  Occupant une superficie de 2300  mètre carré, le château de mer est maintenant menacé d’écroulement, il s’agit d’une menace sérieuse puisque selon les responsables il peut s’effondrer à n’importe quel moment a cause de sa présente instabilité.

Fait surprenant, La majorité des Safiots semblent ignorer cette menace, et sur dix personnes interrogées, deux seulement confessent savoir la triste vérité.

  Depuis plusieurs années le château subit quotidiennement les ravages du temps présentés sous la forme de dégradations intrinsèques des façades extérieures et intérieures.

La structure intérieure du château montre des signes évidents de moisissures et de fissurations, des bouts de pierres détachées de leurs bases jonchent le sol déjà détérioré.

Afin d’éviter tout risque d’effondrement du niveau supérieur du château et a cause du poids élevé des canons, ceux-ci ont été déplaces au niveau inférieur.

  Egalement le recul de la falaise littorale Amouni affect et accélère l’écroulement probable du château, en effet la falaise qui s’étend sur plus de trois km à partir du  vieux port jusqu’à la falaise JORF LYHOUDI  est exposé quotidiennement a une érosion intensive et active qui cause le recul de la cote.

  Cette érosion est provoquée par l’impacte des vagues et la puissance de la houle qui sapent le pied de la falaise et par conséquent les fondations du château.

Les déchets d’acides phosphoriques déversés en mer par le groupe OCP contribuent aussi à la désintégration et la dissolution des composants calcique des rochers de la falaise.

  Ces différents facteurs ont donnés naissance à des cavités et des grottes qui entraînent la chute de blocs au pied de la falaise rendant ainsi les parties supérieures portées à faux.

Une inspection sous marine effectuée par des plongeurs de L.P.E.E (laboratoire publique des essaies et des études, laboratoire régional de Safi) a permis de déterminer l’emplacement de ces cavités au nord, ouest et sud du château.

   D’autres facteurs favorisent également l’ébranlement de la falaise et la fissuration de la construction du château : les vent sud-ouest réputés par leur force, la saison des pluies qui débute du mois d’octobre jusqu’au mois d’avril, et la proximité du passage quotidien du train de transport du groupe OCP.

Dernièrement en 1991, un projet de restauration a été mis en exécution, des sacs en béton ont été disposés de façon à remplir les cavités et les grottes pour ainsi rétablir le contact entre les parties hautes et basses au niveau des vides, et réduire l’effet mécanique des vagues.

Une tentative peu probante puisqu‘elle n’avait pour effet que de retarder l’érosion maritime. Actuellement plusieurs de ces sacs se détachent petit à petit et finissent au fond de l’océan ce qui risque de faire apparaître a nouveau les vides portés à faux.

  Pour l’instant les tentatives entreprises se bornent à consolider et à colmater les structures et les  façades internes et externes du château.

Plusieurs solutions ont été proposés mais restent irréalisables  dans l’immédiat à cause de leur coût élevé.

  Le plus efficace et le plus pratique est de construire une digue ou une jetée capable de casser l’énergie de la houle et ainsi constituer un brise-lames pour les vagues qui déferlent continuellement en direction du château.

Un tel projet nécessiterait des milliards de centimes, malheureusement la ville de Safi ne dispose pas d’un tel budget, le seul moyen est que le gouvernement marocain puisse trouver avec l’aide du gouvernement portugais, des fonds nécessaires pour l’opération.

  Une mobilisation générale est donc a prescrire, une compagne de sensibilisation et d’information sur la menace d’effondrement du château de mer doit  être entrepris, les Safiots ont  le droit et le devoir de savoir la vérité.

13 décembre 2007

la haine

Yacine a toujours été une personne insatisfaite, cupide, arriviste et envieuse.

Incapable de s’apprécier et d’apprécier ce qu’il avait, il nourrissait une jalousie et une haine incontrôlable envers les autres et plus précisément envers son ami Mourad.

Comme tout hypocrite il savait bien dissimuler ses sentiments, il feignait en présence de Mourad et des autres la bonté et l’humilité, et portait le masque de l’amitié et de la sincérité avec une aisance stupéfiante.

Yacine ne supportait pas que quelqu’un soit meilleur que lui, c’est pour ça qu’il était toujours en compétition avec Mourad qu’il considérait surtout comme un rival plutôt qu’un ami, une rivalité qui s’est transformé avec le temps en une haine féroce et destructrice.

Au lycée Mourad était apprécié par ses camarades de classe pour son humeur et son caractère décontracté, c’était aussi un élève brillant et intelligent qui donnait l’impression de ne fournir aucun effort pour réussir ses examens, Yacine lui, de nature crispé, étudiait jour et nuit, se donnant tant de mal pour réussir, il était un sujet de moqueries pour les autres élèves.

Le charme de Mourad ne laissait aucune fille indifférente, audacieux, beau parleur, il avait réussit a séduire la plus belle fille du lycée réputée inaccessible, Yacine n’en croyait pas ses yeux, il était le premier a remarquer cette et avait tant rêver de la séduire seulement il n’avait jamais eu l’audace de le faire, il avait peur d’être rejeté.

Pour lui, Mourad avait réussit ce qu’il n’avait pas osé faire et a chaque fois qu’il le voyait au coté de cette fille, sa jalousie s’enflammait comme un brasier et le consumait, la nuit, dans sa chambre il rêvait qu’il était à sa place, qu’il était lui, qu’il possédait ce qu’il avait, sa jalousie avait grandit et était devenue une haine incommensurable mais il n’en laissait rien deviner.

Jouant toujours la comédie du meilleur ami, Yacine avait échafaudé un plan machiavélique pour détrôner et ravir la petite amie de Mourad.

Il faisait circuler parmi les élèves une rumeur selon laquelle Mourad trichait aux examens et bénéficiait des faveurs des professeurs, ensuite il allait chez ce dernier, pour lui dire que les autres garçons étaient jaloux de lui et lui enviaient sa belle conquête, il lui faisait croire aussi que sa petit amie était loin d’être fidèle et innocente qu’elle le faisait paraître.

De bonne foi, Mourad avait cru tout ce que Yacine lui racontait, il était devenu méfiant, distant et arrogant envers les autres,il ne faisait plus attention a ces études, de dispute en dispute il finit par rompre violemment avec sa petite amie, bien sur Yacine était la pour récolter les lauriers, il avait réussit a casser l’image parfaite de Mourad, a l’éloigner de ses amis et a le séparer de sa petite amie, son plan diabolique  avait marché et il se délectait avec plaisir de ce qu’il avait accomplit,la seule chose qui lui restait c’était de conquérir le cœur de la belle fille fraîchement séparé.

Jouant le rôle du consolateur, il avait essayait de se rapprocher d’elle, d’exploiter sa fragilité pour la forcer a l’aimer mais il n’a pas pu, pour une raison simple qu’il avait manifestement oublié c’est qu’on ne pouvait forcer les gens a nous aimer pour ce qu’on est pas.

6 décembre 2007

remarques au cafe

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-         On a choisis une table sur la terrasse.

-         Tous les clients assis dans la terrasse font face à la rue.

-         Certains ont vidé leur verre ou bu leur café mais ils restent quand même assis.

-         2 personnes seulement ont un journal, l’un d’eux fait des mots croisés.

-         Les autres fixent la rue et contemplent les passants comme s’il s’agissait d’un défilé.

-          Le garçon du café vient, commence à nettoyer la table mais ne demande rien, il attend qu’on fasse notre commande.

-         Un de nous quatre hésite sur quel genre de café il va consommer.

-         Notre sujet de discussion varie et change rapidement, c’est parfois animés et bruyant , mais on garde un œil sur les passants.

-         Deux de mes amis boivent leur café très lentement même refroidit.

-         Je goûte au café d’un de mes amis, ça ne lui plait pas.

-         Il essaie de faire de même et bois du mien pour se venger.

-         un client a emprunté le journal à un autre pour le lire.

-         On est resté 2 heures assis a parler de tout et de rien, se rincer les yeux comme sport favoris.

-         Chacun a payé sa consommation et ont est partis sans laisser de pourboire au garçon de café.

6 décembre 2007

usa lottery

usa

-est ce que tu sais que la loterie de visas américains de 2009 vient d’être annoncé ?

-oui je sais !

-alors, tu t’es inscrit ?

-non, et je ne crois pas que je vais le faire.

-pourquoi ?

-eh bien avec la poisse que j’ai, je crois que je n’aurais jamais la chance d’être sélectionné.

-ne sois pas si négatif !tu n’as rien a perdre, tout a gagné.

-est ce que j’ai une gueule de gagnant moi, ça fait quatre ans de suite que je m’y inscrit en vain.

-il ne faut perdre espoir, tu sais un gars m’a dit que son copain y avait participé huit années de suite avant de décrocher ce foutu visa.

-tu sais qu’on dit que cette année est la dernière.

-comment ça ? Ils vont arrêter ?

-c’est ce qu’on dit sur internet.

-merde alors !

-on dit aussi que des millions se font disqualifier chaque année si la photo n’est pas conforme aux spécifications requises.

-et bien, c’est peut être a cause de cette photo de merde qu’on a jamais été  sélectionné.

-possible, mais tu sais photo conforme ou pas, je ne crois pas qu’on sera sélectionné, tout simplement on porte la poisse.

-écoute de toute façon on a rien a perdre, on essaie et si on obtient rien ils peuvent toujours aller se faire foutre avec leur  visas.

- hé j’ai une idée, ça te dirait de remplir un formulaire bidon et d’y insérer une photo de Ben Laden, juste pour rigoler et puis on verras s’il sera sélectionné.

-ouais Ben Laden qui participe a une loterie de visas américains, ca va être marrant.

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6 décembre 2007

de la case dans la classe

 

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Je ne sais pas ce qui m’arrive aujourd’hui, bizarrement je me sens d’humeur aventureuse, audacieuse,d’habitude je suis quelqu’un de très discret,assez timide j’essaie toujours de passer inaperçu, mais ce matin je me sens différent , je sens que cette journée sera différente.

 

là, je viens de sortir de la maison, je suis un peu déboussolé, je n’ai pas bien dormis, le chat des voisins n’a pas cessé de miauler toute la nuit, dieu sait combien je le hais, il me pourrit la vie.

    Je suis à l’école, je crois que je suis en retard, tous les élèves ont rejoint leur classes a part quelques retardataires comme moi, d’habitude je n’aime pas entrer a cette heure dans une classe, mais ce qui est fait est fait, je me dépêche et je monte l’escalier, je longe le couloir, coup de chance la porte est encore ouverte, je vois que le professeur a déjà commencé son cours,rassemblant tout mon courage, je me fais tout petit et j’entre, on dirait que personne ne prête attention a moi, un peu confiant je continue sur mes pas , a cette instant et sans prévoir, le professeur se retourne rapidement avec un air étonné et crie :

Mais qu’est ce que c’est que ça ?

Tous les élèves se tournent alors vers moi, les garçons me regardent d’un air menaçant, les filles commencent à crier,pas le genre de cris qu’elle poussent quand elles voient leur stars préféré,non des cris d’effroi et de dégoût comme si elles avaient vu un monstre , tout a coup et sans crier gare ,un garçon plutôt mince, les yeux plein de haine ,se lève ,court vers moi et m’assène un coup de pied au ventre qui m’envoie vers le mur, j’ai mal, je crois qu’il m’a pété une côte, j’essaie tant bien que mal de me relever ,autour de moi c’est l’hystérie collective ,on crie on court ,je ne sais pas ce qu’ils ont ,ni ce que je leur ai fait,mais je sais que je dois  fuir  je cours vers la porte mais les garçons m’encerclent ,l’un d’eux ,chaussé d’un gros caterpillar,me donne a son tour un coup de pied au visage ,un coup si violent qu’il me projette un peu plus loin dans les bras d’un autre garçon,ce dernier me lâche aussitôt par terre et me donne lui aussi un coup de pied,j’atterris près de la porte les dents en compote et les oreilles qui sifflent,ma vision se brouille ,je me traîne jusqu’au couloir ,j’arrive a peine a distinguer le prof et les élèves de la classe voisine qui sortent pour voir ce qui se passe , je n’ai pas le temps de dire ouf que je reçois un grand coup par derrière qui m’envoie rouler a travers le couloir comme un ballon de football ,  c’est le garçon avec un caterpillar ,il s’acharne contre moi, j’essaie de fuir par l’escalier mais je n’ai plus de force j’ai la tête qui tourne ,je ne sens plus rien,je crois que c’est la fin…

Au moment ou j’attend le coup de grâce, je vois le directeur de l’école monter l’escalier en courant et en s’écriant:

Mais qu’est ce qui ce passe ici, pourquoi tout ce vacarme ?

De tous les élèves, le garçon avec le Caterpillar lui répond :

C’est ce sale rat, monsieur le directeur, il est entré dans notre classe, on essaie de le tuer mais il ne veut pas crever, si vous nous laissez on va ...

Le directeur l’interrompt en s’adressant a tout le monde :

Laisser cette pauvre bête tranquille et rejoignez vos classes, allez…

Profitant de ce moment de répit, je ramasse mon corps meurtrit a la recherche de l’égout le plus proche puis je disparais, on ne m’y reprendra plus, je ne remettrais les pieds ici, l’école c’est fini pour moi.

6 décembre 2007

remarques dans un cine

cine

-peu de gens sont  devant le cinéma.

-le public est composé essentiellement d’hommes et de quelques couples.

-certaines personnes discutent, d’autres regardent les affiches et les horaires.

- les clients paient leurs billets mais restent devant le cinéma en attendant le début du film.

-la salle où est projetée le film est presque vide.

-les spectateurs sont dispersés dans la salle, certains préfèrent s’assoirent au devant d’autres a l’arrière.

-10 minutes après le début du film, des retardataires arrivent.

- les bancs sont inconfortables.

-certaines personnes discutent ou échangent des propos en chuchotant.

-certaines personnes rient d’autres gardent le silence a la vue de scènes érotiques.

-lors de la projection, des spectateurs sortent de la salle pour aller aux toilettes.

- des spectateurs déçus par le film quittent la salle.

-au début du générique, quelque personnes s’éclipsent, d’autres restent jusqu'à a la fin.

-a la sortie, et devant le cinéma, des couples, des amis s’attardent un petit peu, ils discutent du film, formulent leur appréciations ou leur mécontentements.

18 octobre 2007

les bonnes vaisselles font de bonnes idées

-chéri !tu pourrais m’aider a faire la vaisselle ?

-(un grand silence)

-chéri !tu est devenu sourd ou tu fais encore semblant de ne rien entendre ?

-je ne peux pas !je dois trouver une super idée pour mon nouveau roman.

-eh bien, que dirais tu de celle là ?une femme demande le divorce a son mari parce qu’il ne l’aide pas a laver la vaisselle.

-d’accord, d’accord je viens, ne t’énerve pas !tu sais bien que nos assiettes ne survivent jamais a tes crises de nerf.

-monsieur fait de l’humour !eh bien, puisque tu aimes si bien nos assiettes, commence par laver cette grosse pile devant toi ; peut être que ça te donnera de l’inspiration.

-j’en doute, mon amour !tu sais bien que C’est toi ma source d’inspiration, ma seule et unique muse.

-oh, tu ne m’auras pas cette fois !tu garde tes jolis mots pour ta machine a écrire et tu lave ces assiettes.

-mais je suis sincère ! La plupart de mes meilleures idées viennent de toi. C’est grâce à toi que j’ai trouvé le sujet de mon dernier roman.

- c’est vrai ?

-non ! Enfin si ! A moitié, tu m’as inspirée l’idée de base qui m’a permit de trouver une meilleure idée pour mon roman.

-ah, d’accord, et maintenant tu es en manque d’inspiration et tu aimerais que je te trouve une idée.

-oui, je dois dire que ça m’arrangerait.

-très bien, alors voila ce que je te propose, toi tu continue de laver toute la vaisselle pendant que moi , je m’allonge sur le sofa en essayant de te trouver une bonne idée de départ pour ton roman.

18 octobre 2007

pariah

En parfait solitaire, il marchait le long du trottoire, hâtivement, son ombre le précédait tel un géant noir, constamment et sûrement,sa démarche gauche et maladroite trahissait sa timidité maladive,visiblement il avait hérité d’un physique ingrat qu’il essayait de dissimuler avec de larges vêtements ,mais ces derniers laissaient toujours deviner un corps mince et chétif,il ressemblait a une momie,il aurait suffit d’une simple bousculade pour qu’il tombe en ruine comme un château de cartes.

Comme d’habitude, il s’arrêtait au café du coin pour prendre son petit déjeuner, la serveuse ; dont il était amoureux ; le saluait toujours d’un air détaché et indifférent, c’était une grosse femme d’age mûre, mais elle lui plaisait, il aurait aimé lui déclarer sa flamme mais il avait peur d’être rejeté, il estimait que c’était mieux ainsi.

Toujours avant de boire son café noir et brûlant,il humidifiait ses lèvres noircit par les cigarettes bon marché qu’il fumait quotidiennement et nerveusement,c’était un tic d’un homme habitué a la caféine et aux nuits blanches,les cernes noires au dessous de ses yeux le prouvaient amplement .

a suivre....

18 octobre 2007

note sur le coportement des clients dans un supermarché

-         file irrégulière, pas très ordonnés.

-         dans la file, certains clients censés payer leurs achats, sont accompagnés par d’autres personnes (amis, famille …) n’ayant rien achetés.

-         les clients sont collés les uns aux autres.

-         Chacun fait attention à son panier et à sa place dans la file.

-          lorsque j’ai voulu laisser ma place a un homme, il m’a regardé d’un air étonné puis a refuser mais lorsque j’ai insisté il a accepté.

-         J’ai répété l’action deux fois et l’un des deux qui était derrière a accepté sans se laisser prier.

-         certains clients impatients gardent un œil sur les autres guichets qui se libèrent, ceux qui étaient à la fin de la file rejoignent un autre guichet.

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